La marche Afghane

 

 Depuis le début de l’année 2020, lors de certaines séances , vous avez peut-être entendu parler de la marche afghane ?

 

Vous allez vous dire - Que vient faire la marche afghane chez PENSEZ SPORT ?

 L’explication est simple :

  Depuis un moment j’ai remarqué que certains marcheurs avaient du mal à respirer dès qu’il fallait attaquer un petit raidillon (une côte si vous voulez).

Après de l’investigation sur le net, je suis tombé sur la marche afghane.

 

Définition :

 En synchronisant nos pas sur notre souffle, la marche afghane promet de nous faire avancer plus vite, plus loin, tout en déployant moins d’efforts. À la croisée de l’exercice physique et de la méditation, cette discipline ouverte à tous offre surtout une autre vision de la marche et du pouvoir de la respiration.

 

 Les peuples nomades du monde entier ont depuis toujours développé des méthodes pour parcourir de très longues distances, dans des conditions extrêmes. Parmi eux, les caravaniers afghans dont l’endurance était un mystère jusqu’à ce qu’un Occidental, Edouard Stiegler, remarque dans les années 1980 qu’ils respiraient et calaient leurs pas sur leur souffle de manière singulière.

 

 Une marche consciente

A l’origine de la marche afghane est… le rythme. Il en existe trois principaux, qu’il convient d’adopter selon la personne, le lieu ou le moment. L’enchaînement de base - celui qui respecte le plus la respiration naturelle - se décline sur huit temps : l’inspiration se fait par le nez sur les trois premiers pas, puis on suspend la respiration poumons pleins sur le quatrième, puis on expire par la bouche sur les trois pas suivants avant de suspendre son souffle poumons vides sur le huitième et dernier temps.

L’exercice se répète en nécessitant à chaque instant toute notre concentration pour compter sans cesse les pas ou, pour ceux qui le souhaitent, se répéter des pensées positives à chaque foulée. « La marche afghane nous plonge dans un état de conscience modifiée.

 

 Revitaliser le corps, apaiser l’esprit

Moins d’effort pour plus d’endurance, plus de vitalité aussi… la marche afghane est aujourd’hui reconnue pour ses vertus régénératrices. Son secret ? La suroxygénation, dynamisante et euphorisante. "Portés par le rythme, nous ressentons très vite un bien-être intense"

 

 Sur le plan physique, la marche afghane est réputée pour agir sur le métabolisme, le fonctionnement cardio-vasculaire et la sensation de fatigue.

 

Pour profiter au maximum de ses premiers pas de marche afghane

- Elle se pratique sur tout terrain (montagne, ville, terrain plat), même si un environnement naturel se révèle plus approprié pour la concentration.

- La durée minimum conseillée est de 30 minutes pour en ressentir les effets positifs.

- L’exercice repose avant tout sur la respiration et sa synchronisation avec les pas. Pour un marcheur lambda, un entraînement de 10 à 15 minutes est parfois nécessaire pour assimiler le rythme.

- Il existe trois rythmes de base, à choisir selon le terrain ou l’objectif recherché.

Le marcheur afghan coordonne donc sa respiration et ses pas. Sur le plat, le rythme de base est le 3-1 mais il existe aussi des rythmes plus longs comme le 5-0-7-0 (5 pas d’inspiration et 7 pas d’expiration). En terrains accidentés (pentes, escaliers…), on peut adopter des rythmes plus courts comme le 2-2 (2 pas d’inspiration et 2 pas d’expiration). « L’importance du contrôle du souffle dans la marche afghane n’est pas sans rappeler celui présent dans le yoga.

- Rien ne vous empêche de la pratiquer en groupe. Mais ce sera en silence pour ne pas troubler le comptage des pas et la concentration nécessaire à cette marche consciente.

- Comme pour tout exercice physique, boire régulièrement est indispensable pour éliminer fatigue et toxines.

Date de dernière mise à jour : 25/02/2020